Une nouvelle nommée Zooey. Retrouvez la suite de la première nouvelle ambiance thriller parut sur le blog. Des extraits parsemés un peu partout.
Bon retour sur le blog (ou bienvenue à vous qui venez nous voir pour la première fois),
Vous souvenez-vous de la nouvelle sur laquelle je travaillais depuis le mois de janvier ?
Eh bien elle n’est pas terminée ! Oui je sais, vous pouvez me crier dessus, je ne suis qu’une paresseuse. Mais, elle est bientôt terminée.
J’en suis à la fin : je peaufine les petits détails au fur et à mesure (fautes d’orthographes, conjugaison, blablabla…). Je ne préfère pas donner de date précise de fin, je ne me fais pas confiance là-dessus, mais une chose est sûre, c’est en bonne voie.
“Projet Zooey” ?
En fait je ne sais pas comment nommer la nouvelle alors pour le moment, ça s’appelle comme ça. Quand vous en saurez plus, vous vous rendrez compte que ce nom n’a rien à voir avec la nouvelle, mais bon on ne va pas chipoter non plus n’est-ce-pas ?
Alors aujourd’hui, vous serez dans la peau du petit poucet (en quelque sorte). Je vais vous donner des petits morceaux par-ci par-là de la nouvelle, en vrac bien évidemment.
“….”
Les fenêtres étaient cachées derrière d’énormes rideaux occultant comme dans ma chambre. Il n’y avait pas un bruit. Où pouvait bien se trouver le responsable ? Dans la cuisine le four était en marche et il y dégageait une odeur qui me rappela que ça faisait un moment que je n’avais pas mangé. Mais avant je devais retrouver mon portable. Malheureusement tant que je n’aurais pas découvert qui m’hébergeait, je ne pouvais pas bouger. Ce n’était pas prévu dans mon plan.
J’étais censée arriver à l’hôtel la veille de mon rendez-vous pour me remettre du trajet et être parfaite le lendemain. Et surtout j’étais censée avoir mon portable avec moi.
Malheureusement pour moi, il n’y avait personne dans la cuisine, ni dans le salon, ni à l’étage où se trouvait ma chambre, peut-être y avait-il deux niveaux, je ne savais pas. Le responsable pouvait se trouver dans le garage tout comme ailleurs mais dans tous les cas je n’avais plus la patience d’attendre. J’allais chercher mes clés de voiture, une fois rassurée je pourrais alors me lancer à la recherche de mon hôte.
“….”
Je me réveillais en sursaut. Je ne distinguais rien.
Est-ce que j’étais déjà arrivée ou avais-je fais une pause durant mon trajet ? Je ne m’en souvenais plus. Mais dans tous les cas, ce lit était vraiment confortable, c’était tout ce dont j’avais besoin. J’avais rattrapé mon sommeil de la nuit dernière. Une seconde, un lit ? Oui j’étais vraiment sur un matelas, dans ce cas ça ne pouvait pas être une pause que j’avais faite alors, je devais être arrivée dans mon hôtel et m’étais écroulée dans le lit suite à la fatigue.
Il faisait tout de même noir comme dans un four dans cette chambre. Je cherchais l’interrupteur sans succès, je me levais donc, c’était peut-être le genre de pièce avec l’interrupteur à la porte. Quelle idée !
“….”
- Tu crois qu’elle va rester ?
- Oui Isadora
- Moi je crois que non, elle ne m’aime pas.
- Bien sûr que si, dans le cas contraire elle apprendra à t’aimer
- Tu es sûr ?
- Oui ma puce. Cette fois elle nous aimera tous les deux et elle restera. Je te le promets.
La petite fille était dans l’encadrement de la porte. Elle me regardait silencieusement. Elle devait y être depuis un moment déjà. Le fait que je venais de me réveiller en sursaut ne la perturbait pas du tout. Elle continuait à m’observer depuis son poste.
J’allais ouvrir la bouche quand elle tourna les talons et descendit, son père l’appela une seconde plus tard.
- Nous avons une surprise pour vous, furent les mots qui m’accueillirent. Tenez, c’est Isadora qui l’a choisi.
Je me saisissais du paquet qu’il me donnait. A l’intérieur Il y avait une robe jaune poussin assez vieillotte. Je me demandais la nécessité d’un tel cadeau.
- C’est gentil, mais avez-vous l’habitude d’offrir des présents à tous vos invités ?
- Oui, de belles robes pour de jolies mamans. Ce fut Isadora qui répondit
Son père lui lança un regard agacé qu’elle ne remarqua pas.
- Hum, merci Isadora mais je n’ai pas d’enfants tu sais.
- Tu en auras bientôt, rétorqua-t-elle avec conviction
- Bon Isadora laisse la dame tranquille. Excusez-nous, elle a tendance à trop s’emballer.
“….”
Demain était l’occasion de montrer à mon patron que j’étais prête pour avoir plus de responsabilités. Cela faisait trois mois que j’attendais cette promotion sans succès. Tout le monde me disait de quitter ce job : je n’étais pas assez bien payée et je n’avais pas vraiment de bénéfices, mon patron ne considérait pas réellement mon travail et m’exploitait mais je laissais faire parce que je savais que si je m’accrochais, toute cette attente allait finir par payer. Et demain j’allais enfin recevoir ma récompense.
“….”
- C’est vous n’est-ce pas ?
- De quoi parlez-vous très chère ?
- C’était vous ! L’homme en panne qui n’avait pas besoin d’aide sur la route déserte
- Nous ne nous sommes jamais rencontrés avant hier soir. Vous êtes épuisée, il est normal que vous divaguiez dans ce cas.
- Non, je ne divague pas ! Je sais que….
- …. Asseyez-vous, une bonne soupe vous fera le plus grand bien. Ensuite nous vous laisserons pour la soirée. Demain est un jour nouveau.
- Attendez, vous n’allez pas m’embrouiller comme ça. Je sais que c’était vous. Je ne vous ai peut-être pas bien vu, mais je me souviens d’Isadora et de sa console dans la voiture.
- Vraiment ?
- Oui ! Comment est-ce possible que ce soit vous mon hôte ?
Ça ne pouvait être une heureuse coïncidence, surtout pas avec la tournure qu’avait prise les choses. Avant que je n’exprime mes doutes. Il reprit la parole.
- Ma puce, elle s’en souvient. Je te l’avais dit
Quoi ?
- Elle va rester ? Elle m’aime alors ? Répondit Isadora excitée. C’était la première fois qu’elle manifestait ce genre de comportement devant moi.
Mais une seconde. De quoi parlait-il ? J’allais rester ? Je l’aimais ? Je ne voulais pas aller plus loin dans mon questionnement, j’avais peur de ce qui pouvait en ressortir.
- Oui chérie, elle ne peut que t’aimer. Rassurez-la, m’ordonna t’il.
Je lui fis les gros yeux, hors de question de rassurer qui que ce soit. La personne perdue ici c’était moi, et ils devaient à tout prix répondre à mes questions tous les deux.
- Allez mettre votre robe, cela fera plaisir à Isadora. C’est sa préférée, elle l’a réservée spécialement pour vous. Elle vous ira comme un gant. Isadora à très bon goût vous verrez.
- La personne qui fera quelque chose ici c’est vous. D’abord commencez par m’expliquer la merveilleuse histoire de notre rencontre « fortuite ».
Il se gratta la tête et me dit que ce n’était pas le moment. Qui croyait-il berner ?
Je suis persuadée que finalement j’avais raison. Je n’ai pas du tout fait ma réservation ici mais plutôt dans un hôtel miteux comme d’habitude.
- On en discutera demain, à tête reposée
- Comment se fait-il que je me retrouve ici ?
- Papa, elle va partir ? Se manifesta Isadora
- Pourquoi je ne me souviens de rien ? Continuais-je
- Arrêtez. …
- … non vous arrêtez de me prendre pour une idiote. Vous allez répondre à mes questions à la fin !
- Bon, je vous ai demandé de cesser votre questionnement avec gentillesse et vous ne semblez pas saisir.
Brusquement il me prit le bras avec rudesse et sous les yeux de sa fille, il commença à me tirer vers le salon sans que je ne comprenne ce qui se passait.
- Mais que faites- vous ?
- Vous allez dans votre chambre, vous ne m’avez pas écouté tout à l’heure
J’éclatais d’un rire hystérique, il avait l’air de me prendre pour sa fille on dirait.
- Lâchez-moi tout de suite, je ne vous permets pas autant de familiarité
- Je sais, excusez-moi. Vous m’y avez un peu forcer.
- Vous voulez rire ? Lâchez mon bras tout de suite ou je vous frappe.
“….”
Me revoilà 🙂 . Pas trop perdu(e)s ? Dites-moi, de quoi pensez-vous qu’il s’agit dans cette nouvelle ? Qui est donc la narratrice ? Que se passera à la fin ?
J’ai hâte de connaître toutes vos théories, dites-moi tout en bas.
[…] vous me suivez sur Twitter, vous savez qu’en plus du Projet Zooey je travaille aussi sur une autre nouvelle. Il s’agit en fait d’un ensemble de […]